Carnet de voyage, croquis et illustrations de l'été

Autodidacte, je partage dans ma newsletter mes découvertes, mes expérimentations et les étapes de mon projet artistique sur un tempo “qui va piano va sano”. Il est possible que la newsletter soit trop longue pour un e-mail. Dans ce cas, ouvrez-la dans un autre onglet.

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  Bonne lecture !

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Déjà septembre et alors que certains prennent des bonnes résolutions de rentrée, je jette un coup d’œil dans le rétroviseur estival en me demandant comment ai-je mis à profit mes semaines de vacances. Pleine de bonne volonté, je pensais gravir des montagnes, rayer de mes listes ces choses pour lesquelles je n’ai jamais assez de temps le reste de l’année. Je dois avouer que la montagne s’est transformée en colline au fil des jours et que même sur du plat, le surplace s’est imposé. Est ce que je cherche des prétextes pour ne pas me confronter à la réalité (ce projet artistique a-t-il un avenir ?) ou est ce qu’il faut accepter de stagner parfois ? L'un n’empêche pas l’autre :)

Cela dit, cet été, entre deux valises, devant le ventilo, quand mes pastels à la cire ne fondaient pas entre mes doigts, j’ai dessiné ….

Carnet de voyage version 2025

Depuis quelques années, les vacances d’été et les voyages en dehors de Lyon en cette saison sont l’occasion d’ouvrir de nouveaux carnets et de garder quelques souvenirs dessinés à l’intérieur.
Mon premier carnet de voyage à Saint Malo et ses alentours mêlait aquarelle et feutre noir. A l’été 2023, j’avais emmené les crayons pastel que j’utilise habituellement mais un papier pas du tout adapté à ce média pour un carnet de voyage à Cagliari.

Cette année, j’ai juste pris une trousse de crayons de couleurs et je me suis contentée de dessiner quelques portraits de personnes croisées dans des moments de détente.

gérant d’un bar dans le quartier de Russafa à Valencia

commerçante qui séchait des verres dans un petit marché couvert avec un oranger

lecteur à la terrasse d’un café

A chaque fois, je me suis basée sur des photos prises (ni vu ni connu) sur place et j’ai dessiné le matin au calme avant de partir en balade en me fixant un temps relativement limité (pour moi c’est le principe même du croquis). Les portraits (plutôt que les paysages, des éléments du décor) se sont imposés à moi sans que j’ai l’impression de le décider.

Croquis de fruits et de légumes

Dans l’idée de maintenir une habitude de dessin quotidienne, même les jours où je rentre du travail pas particulièrement tôt et pimpante, je me suis mise, à la reprise, à piocher dans une liste de 100 mots que j’avais prévu pour le “100 Day challenge” (que je n’ai pas suivi cette année) en choisissant, majoritairement, jusqu’ici, des fruits et des légumes.

Un hasard ? Peut-être pas car c’est un sujet souvent très coloré !
Ces croquis quotidiens me permettent de travailler les teintes des pastels et leur éventuelle combinaison, les textures, les volumes, mais aussi de reprendre un même sujet en essayant de comprendre comment l’améliorer d’une première fois à une autre.

J’ai partagé d’autres croquis de cette série sur mon compte Instagram.

Des mains et des livres

J’ai poursuivi ma série “une bonne raison d’ouvrir un livre” dont je vous parlais dans une newsletter précédente avec les illustrations suivantes :

Je réalise que le format A4 s’est quasiment imposé alors qu’auparavant il m’impressionnait et que les mains et la peau sont un terrain que je ne me lasse pas d’explorer.

Au final, il n’a pas été si improductif que cela mon été. Qu’en pensez-vous ?

Les inspirations du moment

Les wagashi de Inari Wagashi

Les wagashi sont des pâtisseries japonaises que je n’ai jamais goûtées et dont je ne suis même pas sûre d’adorer le goût. Elles accompagnement traditionnellement la cérémonie du thé. Celles du compte d’Inari Wagashi réalisées par Dimitri Megherbi sont composées de pâte de haricot blanc, de farine de riz comme base, ensuite l’intérieur change au fil des saisons.
En les découvrant en ligne par hasard, j’ai été bluffée par leur esthétique (qui est déjà une histoire) et j’ai aimé aussi le texte qui accompagne chaque création.

Par exemple la première en haut à gauche se nomme “fleur du guerrier”.

Réveillé par la chaleur du printemps, l’iris se coiffe d’un casque violet et dresse ses feuilles comme des lames par le ciel.

L’appel des odeurs de Ryoko Sekiguchi

J’ai vu ce titre sur la table d’une librairie à Arles et j’ai lu la critique “coup de coeur” épinglé à sa couverture. L’appel des odeurs m’accompagne depuis la rentrée (en format poche) dans mes trajets de métro. Quasi un exercice pour s’extraire de l’ambiance plombante du matin ou du soir quand chacun tire la tronche à l’idée d’aller s’enfermer dans un bureau (Comment ça je projette ?)).
Chaque chapitre (qui peut se lire à part) de L’appel des odeurs nous invite à appréhender le monde dans toute sa dimension olfactive et à éveiller pleinement ce sens.

Elle s’approchait des tableaux où des fruits et des fleurs semblaient dégager un parfum. Lorsqu’elle levait les yeux vers le ciel, ses narines cherchaient l’odeur des nuages. Elle ne pouvait plus tourner une page de roman sans songer aux odeurs de la scène et des personnages.

Allez on essaie la prochaine fois qu’on regarde une photo, un tableau ou qu’on lit un livre ?

Cette newsletter est plus courte que les dernières et le mois de septembre est toujours un peu chargé sur un plan professionnel et personnel mais la prochaine fois je reviens sur les expos qui m’ont marqué aux rencontres photographiques d’Arles.

A bientôt !

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Mentionnés dans cette newsletter :
Les wagashi de Inari Wagashi
L’appel des odeurs de Ryoko Sekiguchi

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